Le Gouverneur de la province du Mandoul, Mahamat Zene Alhadji Yahya, se défend face à de l’imbroglio sur la situation qui prévaut dans le canton Mouroumgouleye entre les cultivateurs et éleveurs.
Il vous souviendra dans nos précédentes éditions le Gouverneur du Mandoul Mahamat Zene Alhadji Yaya a été cité dans l’affaire de Mourougoulaye d’être complice de la situation qui prévaut dans ce département. Joints au téléphone par notre correspondant de la localité , le gouverneur explique ce qui s’est réellement passé dans cette zone tout en déplorant que ce conflit a été très mal gérer sur le plan administratif et judiciaire.
«Il y a eu un problème en décembre qui a été en fait très très mal géré aussi bien sur le plan administratif que sur le plan judiciaire. A mon arrivée, j’ai donc entrepris d’étudier, d’analyser la situation et d’exploiter toutes les informations qui ont été disponibles et j’ai donc finalement pris en quelque sorte la résolution en mettant en place une feuille de route qui devra nous permettre de résoudre ce problème de la manière durable.»
Le gouverneur affirme qu’il a largement communiqué avec les parties prenantes sur la situation: «J’ai parlé avec le chef de canton, j’ai parlé avec les leaders politiques, j’ai parlé avec les leaders religieux et je crois que tous ont apprécié la démarche »
Pour le gouverneur dit il n’a aucun intérêt à prendre partie or ceux qui prennent réellement partie sont qui se disent collectifs des droits de l’homme alors en réalité ils ne défendent pas le droit de l’homme sont en train de d’inciter a la haine.
«Les accusations infondées qu’on voudrait faire à l’endroit de l’autorité que je suis, je crois que ça n’a pas de sens et ça ne va pas m’empêcher de continuer à travailler. Moi, je fais ce travail au nom de l’État et au profit de l’administration. Je n’ai aucun intérêt à prendre partie. Maintenant ceux qui prennent réellement partie, c’est ceux qui se disent de collectif des droits de l’homme, alors qu’en réalité, ils ne parlent pas de droit de l’homme. Ils sont entrain d’inciter les deux communautés à continuer à se regarder en chien de faillance et à se battre.»
