À N’Djamena, les jarres d’eau, souvent placées devant les mosquées et des domiciles privées, font partie du paysage de certains quartiers de la ville. Ces jarres, accessibles à tous, sont utilisées pour se désaltérer ou effectuer les ablutions. Cependant, la plupart des passants boivent à l’aide d’un même gobelet, une pratique qui présente de nombreux risques pour la santé.
Posées dans les coins publics dans le but d’aider les usagers à survivre des soifs,les jarres publiques sont exposées a toutes sortes de tempêtes, ayant constaté avec beaucoup d’amertume. Les jarres sont mal entretenues, les gobelets manquent d’hygiène. L’insalubrité bat le record dans cet espace laissant voir certaines jarres de l’intérieur qu’extérieur malpropre. En Afrique, principalement au Tchad, l’insalubrité ne tue pas dit-on ainsi, les usagers consomment avec fierté tout en mettant de côté le côté insalubre. Toutefois, quelques usagers rencontrés déplorent l’exposition des ces jarres qui manquent de traitement.
Pour le médecin généraliste Mahamat Ibrahim Tab, le partage de même gobolet est trop risqué tant bien que les jarres sont exposées pour avoir la bénédiction mais le risque de contracter la maladie contagieuse est trop élevé Il est important d’avoir la bénédiction de Dieu en offrant une jarre dans le lieu public mais il est encore important de bien entretenir pour permettre aux usagers de consommer ces eaux sans inquiétude.
Pour paraphraser un savant ne dit t’on pas que la santé n’a pas de prix ?