L’association « Regard Social » a dans un communiqué, exprimée son indignation et sa colère face à la recrudescence des actes de violations perpétrées sur les femmes et les jeunes filles ces derniers temps dans le pays.
En effet, en date du 1er janvier 2025, une fille âgée d’environ 12 ans a été violée par des individus non identifiés. A la veille du nouvel an, le corps sans vie d’une jeune dame a été retrouvé dans le 7e arrondissement en pleine capitale. A Moundou dans le Logone Occidental, une femme âgée d’environ 38 ans a été froidement assassiné par son frère dans le 4e arrondissement de la ville et le dernier est celui du 02 janvier 2025 où une jeune femme a été violemment brûlée à l’eau bouillante par son époux à walia dans le 9e arrondissement de N’Djamena.
D’après le communiqué, tous ces cas sont des actes indignes et barbares qui relèvent d’autre âge et constituent une violation grave des droits humains et des violences à l’égard des femmes et des jeunes filles.
Face à cette recrudescence des féminicides, l’association attire l’attention des plus hautes autorités sur ces cas répétitifs et exige que lumière soit faite pour que justice soit rendue aux victimes.
Aussi, elle demande aux autorités de s’investir en tant que garant de protection des droits humains de veiller à la sécurité des femmes et des jeunes filles afin que ces dernières ne soient plus victimes d’actes de cruauté et de barbarie.
Pour l’association, avec ce climat d’incertitude, beaucoup des familles tchadiennes vivent dans la peur au point de ne plus laisser leurs enfants, surtout leurs filles sortir pour aller aux loisirs pendant que la liberté d’aller et de revenir est garantie par la constitution.
Enfin, elle appelle à la vigilance de toutes les femmes et les filles et de dénoncer tout acte de violation à leur égard.