Les habitants de Maputo, la capitale du Mozambique, et de Matola, la capitale de la province de Maputo, forment des unités d’autodéfense à la suite des récentes évasions massives de prisonniers.
Les jeunes hommes s’arment pour combattre les gangs d' »hommes-machettes », comme les Mozambicains ont surnommé les criminels en fuite, a rapporté l’Agence d’information du Mozambique (AIM).
Le 25 décembre, il a été révélé qu’environ 1.500 détenus d’une prison de haute sécurité située à 14 km de Maputo avaient déclenché une émeute et s’étaient évadés. Moins de 300 d’entre eux ont été arrêtés.
Selon des habitants de Maputo, les autres, armés d’armes blanches, ont attaqué les maisons des citadins. En réaction, des groupes d’autodéfense ont pris l’initiative d’arrêter, d’interroger et souvent de lyncher les suspects.
