Le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP)a rendu public ce mercredi 13 novembre 2024, à la radio FM Liberté, ses dernières activités diplomatiques en lien avec les élections législatives, sénatoriales et communales du 29 décembre prochain.
Lors de cette communication, le porte-parole du groupe, Max Kemkoye, a noté que malgré les réclamations stridentes et les missions de bons offices de certains partenaires pour des élections crédibles et inclusives, intégrant de facto, le report des élections qui se pointent à l’horizon, le système en place, après avoir planifié et imposé en solitaire et en circuit fermé ces élections, refuse tout pour imposer des élections factices. Selon lui, le régime de transition veut avoir boulevard lisse et pavé pour s’offrir tous les pouvoirs et leviers d’État, notamment l’exécutif, le législatif et le judiciaire sans contre-pouvoir réel à l’effet de se tailler des lois tant, pour se protéger que pour détourner impunément les futures projets et programmes de développement destinés à la décentralisation ainsi que les recettes des prochaines Communes, piller et s’accaparer de toutes les ressources de l’État.
Selon Max Kemkoye, parti du parti l’UDP, il n’est pas dans les habitudes du GCAP de communiquer ses activités diplomatiques, qu’elles soient de niveau inférieur ou supérieur. Mais de façon moins ordinaire, le groupe a eu fin du mois dernier, d’intense activités diplomatiques dont certaines méritent d’être communiquer à l’opinion publique, notamment celle avec la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).
D’après le porte-parole du GCAP, après avoir observé dix jours, à la demande de la CEEAC, d’une trêve de non communication à ce sujet, le groupe se fait le devoir de communiquer, puisque les élections en cours d’organisation mettent dangereusement en péril la cohésion des territoires, la cohésion de la nation, partant de la vie des populations ainsi que la stabilité du pays. Le GCAP, au delà des irrégularités relatives à la modification par voie d’ordonnance de l’Article 51 alinéa 3 du code électoral afférent au remplacement du bulletin individuel par le bulletin unique dont le projet de loi de ratification de ladite ordonnance modificative qui n’a pas été adopté jusqu’ici, rendant le présent code illégal dans sa nature, le fond, la forme et l’objet partant, non applicable en l’état puisque promulgué par la 2e Vice-présidente du CNT , a fait connaître à la demande du président VERISSIMO, ses exigences fondamentales notamment l’audit et la révision du fichier électoral, la révision de la composition de l’ANGE et Conseil Constitutionnel, l’amélioration de l’environnement sécuritaire et de l’épineuse question de la militarisation du processus électoral ainsi que les cinq points sur les conditions de sa participation à ces élections qui sont entres autres:
- publication dans les circonscriptions, de la liste de tous les bureaux de vote, accessibles, référencés, identifiables et non delocalisables ;
- Reconnaissance et admission obligatoire dans les bureaux de vote, des délégués des candidats avec tous les droits prévus ;
- Dépouillement physique, réel et public ;
- Affichage des résultats devant les bureaux de vote et publication des résultats locaux dans les circonscriptions électorales ;
- Remise absolue des copies des procès-verbaux remplis d’une main d’écriture et conjointement signés, aux délégués des candidats. Et l’acceptation absolue des observations neutres.
Pour finir, il affirme que de plus, compte tenu de l’irrégularité Supra évoquée dont l’irrégularité du présent code électoral, le groupe informe que malgré le deni de justice pénal de la cour supreme relatif aux quatre ordonnances, dès la semaine prochaine, le GCAP va engager un recours d’inconstitutionnalité des présentes élections dont leur annulation pure et simple par voie judiciaire.