Lors de son discours à la nation, le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré : « Nous avons décidé de manière concertée du retrait des forces françaises en Côte d’Ivoire. » Une annonce qui semble marquer une étape décisive, mais qui soulève des interrogations.
Il y a quelques jours, le Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES) avait pointé du doigt une collusion entre la France et certains dirigeants africains visant à entraver les aspirations d’émancipation de la région.
Selon l’AES, les annonces de fermeture des bases militaires françaises ne seraient qu’une « façade dissimulant une présence néocoloniale persistante. »
Cette prise de position jette une ombre sur les intentions réelles derrière ce retrait. S’agit-il d’une véritable avancée souveraine ou d’un simple jeu d’apparences ?