Le 38ᵉ Sommet de l’Union Africaine s’est ouvert à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, en présence de 47 chefs d’État et de gouvernement. Parmi eux, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad, qui prend part aux travaux de cette conférence de haut niveau.
L’événement, d’une importance capitale pour le continent, se déroule sous le thème « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais des réparations », soulignant ainsi les préoccupations liées à l’équité, aux injustices historiques et aux moyens de réparation pour les peuples africains et leur diaspora.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par plusieurs interventions de haut rang. Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a prononcé un discours de bienvenue, mettant en avant l’importance de la solidarité africaine face aux défis actuels. Moussa Faki Mahamat, président sortant de la Commission de l’Union Africaine, a présenté un bilan de ses deux mandats, rappelant les avancées réalisées mais aussi les nombreux défis restant à relever.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a quant à lui insisté sur la nécessité d’un partenariat renforcé entre l’ONU et l’UA pour la paix et le développement en Afrique. Un moment fort de la cérémonie a été l’intervention de Mahmoud Abbas, président de l’État de Palestine et président du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), invité d’honneur du sommet. Son allocution a mis en lumière la solidarité africaine envers la cause palestinienne et l’importance de la coopération internationale pour la justice et la paix.
Le sommet a également été l’occasion de passer le flambeau de la présidence de l’Union Africaine. Mohamed Ould El-Ghazouani, président de la République Islamique de Mauritanie et président en exercice sortant de l’UA, a ouvert les travaux en déclarant que l’organisation a atteint un certain niveau de maturité, mais que les objectifs fixés par les pères fondateurs restent encore à accomplir. À l’issue de son discours, il a officiellement cédé la présidence tournante de l’Union Africaine à son homologue angolais, João Lourenço. Ce dernier a exprimé sa volonté de diriger l’institution continentale avec l’appui de tous les États membres, afin de concrétiser les ambitions de l’Afrique en matière de développement, de justice et d’unité.
Les discussions du sommet se poursuivent autour des grandes problématiques africaines, notamment les conflits persistants, les enjeux économiques, le changement climatique et les relations internationales. Cette session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement s’inscrit dans la continuité des efforts de l’Union Africaine pour renforcer l’intégration du continent et offrir un avenir plus juste et prospère aux populations africaines.