À l’occasion de la commémoration solennelle en mémoire des victimes du massacre de Nanjing, le président chinois Xi Jinping a lancé un vibrant appel au devoir de mémoire et à la vigilance contre toute falsification de l’histoire.
« Oublier l’histoire, c’est trahir sa conscience ; nier les responsabilités, c’est se rendre coupable à nouveau », a déclaré Xi Jinping. Le président a insisté sur le fait que la guerre et ses crimes graves ne sauraient être attribués à l’ensemble d’un peuple, mais seulement à la minorité militariste qui en a pris la responsabilité. « Nous ne devons pas haïr un peuple au prétexte qu’une minorité de militaristes issus de ce peuple a déclenché une guerre d’agression », a-t-il précisé, soulignant que le souvenir des atrocités est essentiel pour la paix et la justice.
Dans son discours, le président chinois a mis en garde contre toute tentative de minimiser ou d’embellir les guerres d’agression. Selon lui, « toute parole cherchant à embellir la nature d’une guerre d’agression constitue une menace pour la paix et la justice ». Il a appelé les citoyens et les dirigeants épris de paix à faire preuve de vigilance et à s’opposer fermement aux discours erronés qui nient l’histoire.
Cette commémoration intervient alors que la Chine multiplie les initiatives pour préserver la mémoire historique du massacre de Nanjing, perpétré en 1937 par l’armée japonaise, un événement qui reste un symbole des souffrances infligées aux civils et de la nécessité du devoir de mémoire.
