Vakaga : l’instabilité soudanaise attise les tensions sécuritaires en Centrafrique

Les répercussions du conflit armé qui ravage le Soudan depuis 2023 s’étendent désormais aux portes de la République centrafricaine (RCA), particulièrement dans la préfecture de la Vakaga, frontalière au nord-est. Selon le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH), l’afflux de groupes armés soudanais dans cette région fragilisée alimente un climat d’insécurité croissante.

Les répercussions du conflit armé qui ravage le Soudan depuis 2023 s’étendent désormais aux portes de la République centrafricaine (RCA), particulièrement dans la préfecture de la Vakaga, frontalière au nord-est. Selon le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH), l’afflux de groupes armés soudanais dans cette région fragilisée alimente un climat d’insécurité croissante.

Les localités de Birao et Amdafok sont devenues des points sensibles, où les incursions rebelles se multiplient. Profitant de la porosité des frontières, ces groupes armés s’installent ou opèrent sur le territoire centrafricain, exacerbant les tensions avec les populations locales.

Au-delà de la menace physique pour les civils, cette instabilité nourrit les trafics illicites, le pillage et provoque des déplacements massifs de familles, aggravant une crise humanitaire déjà critique.

Face à ce défi transfrontalier, les autorités centrafricaines se retrouvent devant un triple impératif : renforcer la sécurité, mener une action diplomatique soutenue et apporter une réponse humanitaire adaptée. Une équation complexe, alors que la Vakaga demeure l’une des zones les plus vulnérables du pays.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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