L’escalade militaire entre les États-Unis et l’Iran prend un tournant critique. Dans une déclaration solennelle prononcée samedi soir, l’ancien président américain Donald Trump a revendiqué le bombardement de trois installations nucléaires iraniennes et averti que d’autres frappes, « bien plus importantes », suivraient si la paix ne s’instaurait pas rapidement. Cette démonstration de force, présentée par Trump comme une « réussite spectaculaire », ravive les craintes d’un embrasement régional.
« Nos forces ont complètement et totalement anéanti les principales installations nucléaires iraniennes », a affirmé M. Trump, qualifiant cette opération de mesure préventive contre « l’acquisition imminente de l’arme nucléaire par l’Iran ». Se posant en garant de la sécurité mondiale, il a martelé que « sans paix, il y aura tragédie » pour Téhéran. Les prochaines cibles potentielles, selon lui, pourraient être neutralisées « en quelques minutes ».
La réponse internationale n’a pas tardé. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa « grave inquiétude » face à ce qu’il considère comme une « escalade dangereuse ». Dans un communiqué ferme, il a dénoncé les frappes américaines comme une « menace directe pour la paix et la sécurité internationales » et a exhorté les deux camps à revenir sur le terrain du dialogue. « À cette heure périlleuse, la diplomatie est la seule voie », a-t-il souligné.Alors que le spectre d’un conflit ouvert entre Washington et Téhéran inquiète les chancelleries, les regards sont désormais tournés vers la conférence de presse des hauts responsables militaires américains prévue ce dimanche matin. Les prochaines heures seront décisives pour éviter un nouvel embrasement au Moyen-Orient.
