Tchad : Vers un cadre juridique novateur pour l’épanouissement des femmes

Dans un contexte où la question des droits des femmes s’impose de plus en plus comme un enjeu majeur de gouvernance et de développement, la Ministre d’État, Ministre de la Femme et de la Petite Enfance, Mme Kitoko Gata Ngoulou, a reçu en audience ce vendredi en fin de matinée, Cheikh Abdadaïm Abdallah Ousmane, Premier Vice-Président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Tchad.

Dans un contexte où la question des droits des femmes s’impose de plus en plus comme un enjeu majeur de gouvernance et de développement, la Ministre d’État, Ministre de la Femme et de la Petite Enfance, Mme Kitoko Gata Ngoulou, a reçu en audience ce vendredi en fin de matinée, Cheikh Abdadaïm Abdallah Ousmane, Premier Vice-Président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Tchad.

La rencontre, qualifiée de « constructive » par la ministre, visait à ouvrir un dialogue essentiel entre les institutions étatiques et les autorités religieuses sur les contours d’un futur cadre législatif en faveur de l’épanouissement des femmes tchadiennes. « Nos échanges, d’une rare densité intellectuelle et spirituelle, ont révélé une convergence de vues remarquable », a souligné Mme Kitoko Gata Ngoulou.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté affichée du gouvernement d’élaborer des lois ambitieuses qui prennent en compte les aspirations légitimes des femmes tout en restant ancrées dans les traditions et valeurs islamiques qui structurent la société tchadienne. « Modernité et tradition peuvent dialoguer pour écrire ensemble un nouveau chapitre de l’histoire des droits des femmes au Tchad », a-t-elle ajouté.

De son côté, Cheikh Abdadaïm Abdallah Ousmane a réitéré l’importance de bâtir des réformes inclusives qui respectent la sagesse religieuse et les coutumes locales, tout en favorisant le progrès social.

Cette rencontre pourrait marquer une étape clé dans la recherche d’un équilibre entre la promotion de l’égalité des genres et la préservation des valeurs culturelles et spirituelles du pays. Elle laisse entrevoir une dynamique nouvelle où l’État et les institutions religieuses avancent main dans la main pour construire une société plus juste et plus solidaire.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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