Une rumeur faisant état de l’introduction d’une arme à feu à proximité immédiate de la cellule de l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État s’est récemment propagée sur les réseaux sociaux, semant trouble et confusion au sein de l’opinion. Le Parquet a tenu à réagir fermement, qualifiant ces propos de « fausses informations destinées à troubler l’ordre public ».
Les faits remontent au 2 juillet 2025 lorsqu’un détenu, Ibrahim Abdoulaye Abakar, poursuivi pour faux témoignage d’assassinat et dénonciation calomnieuse, a été retrouvé en possession d’une arme à l’intérieur de sa cellule. Selon les autorités judiciaires, cette découverte a eu lieu dans le quartier de haute sécurité de la prison. Alertés, les responsables pénitentiaires sont rapidement intervenus pour neutraliser le détenu. Ce dernier a été remis à la police judiciaire, chargée de faire toute la lumière sur les conditions dans lesquelles l’arme a pu être introduite dans l’établissement.
Contrairement aux rumeurs, les autorités soulignent qu’il ne s’agit nullement d’une tentative d’assassinat visant le général Idriss Youssouf Boy. Le Parquet insiste sur la stricte séparation des différents secteurs de la prison. Le quartier VIP, où se trouve la cellule de l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État, est totalement isolé de la zone de haute sécurité. « Il est impossible pour un détenu de passer d’un quartier à un autre », réaffirme le ministère public dans son communiqué.
Dans cette affaire, le procureur de la République, Oumar Mahamat Kedelaye, met en garde contre la diffusion d’informations non vérifiées sur des pages anonymes ou malveillantes, dont l’objectif serait de perturber la paix sociale. « Le Parquet invite l’opinion à toujours vérifier la véracité des informations et à se référer aux canaux officiels », rappelle-t-il.
L’enquête se poursuit afin d’identifier les éventuelles complicités internes ou externes qui auraient permis à Ibrahim Abdoulaye Abakar de se procurer une arme au sein d’un quartier supposé être l’un des plus sécurisés de la prison. En attendant ses conclusions, le Parquet réitère son engagement à garantir la sécurité de tous les détenus, quelles que soient leur notoriété ou les circonstances de leur incarcération.