La directrice générale adjointe de la Santé publique, Dr Narassem Mbaïdoum, a ouvert mardi lundi les travaux de l’atelier de formation du personnel des points d’entrée sur la surveillance épidémiologique. Cette initiative vise à renforcer les capacités des agents afin d’améliorer la détection, la notification et la réponse rapide aux menaces sanitaires transfrontalières.
Le Dr Abdoualye Annour, directeur adjoint de la vaccination et de la lutte contre les maladies, a souligné que cette formation marque le démarrage d’une collaboration renforcée entre les différentes entités concernées. Pour sa part, le Dr Mbaïdoum a rappelé que la surveillance aux frontières répond à un impératif de santé publique inscrit dans le Règlement Sanitaire International (RSI, 2005), engageant chaque État à se doter de moyens efficaces de prévention.
Soulignant le caractère multisectoriel de la santé aux frontières, elle a salué la participation des services de sécurité, de la douane, de l’environnement et des autorités locales, tous mobilisés pour constituer une barrière contre la propagation des maladies. Elle a enfin remercié les partenaires techniques et financiers pour leur appui constant à cette mission essentielle.