La province de la Tandjilé trace les grandes lignes de son avenir économique. Ce mercredi matin, les autorités locales ont validé le Plan Annuel d’Investissement 2025, lors d’une réunion stratégique tenue à Laï, chef-lieu de la province. La rencontre a été présidée par le Secrétaire Général de la province, Alhadji Abdoulaye Boulama, représentant le Délégué Général du Gouvernement auprès de la Tandjilé.
Fruit d’un travail concerté entre les délégués provinciaux des différents ministères présents dans la région, ce document constitue un cadre de référence pour les investissements publics prévus au cours de l’année. Objectif : structurer les priorités de développement local, coordonner les interventions sectorielles et mobiliser les ressources nécessaires à leur mise en œuvre.
« Ce plan d’investissement est l’expression des besoins réels des populations de la Tandjilé, traduits en actions concrètes à fort impact socio-économique », a déclaré Alhadji Abdoulaye Boulama.
Au menu des discussions : la présentation des projets envisagés dans des secteurs clés comme l’agriculture, la santé, l’éducation, l’hydraulique, les infrastructures routières et la jeunesse. Les participants ont évalué les coûts estimatifs, les partenaires techniques ou financiers potentiels, ainsi que les bénéfices attendus pour les communautés locales.
Cette étape de validation constitue un jalon essentiel dans le processus de décentralisation et de planification participative voulu par les autorités. Elle vise à assurer la cohérence des actions provinciales avec les priorités nationales, notamment celles du Plan National de Développement « Tchad Connexion 2030 ».
En mettant en avant la transparence et l’inclusivité dans la gestion publique, la province de la Tandjilé entend renforcer l’efficacité de ses investissements et offrir des réponses concrètes aux défis socio-économiques qui freinent son développement.
Les autorités locales ont appelé à une mobilisation collective autour de ce plan, en insistant sur la nécessité d’un suivi rigoureux, d’une coordination intersectorielle et d’une communication permanente avec les communautés bénéficiaires.