Le ministre de la Santé publique et de la Prévention, Dr Abdelmadjid Abderahim, a présidé cet après-midi la séance officielle de restitution de la récente mission d’évaluation du Fonds mondial. Conduite par Mme Houssey Diallo, gestionnaire de portefeuille senior pour le Tchad, cette mission a permis d’examiner les mécanismes de gestion des subventions en cours et de définir les prochaines étapes vers une gouvernance sanitaire plus performante.
Entouré des membres de l’unité de gestion des projets, des coordonnateurs des programmes nationaux et des représentants du Haut Conseil National de Coordination (HCNC), le ministre a salué un partenariat « stratégique et transparent » avec le Fonds mondial, dont les financements soutiennent plusieurs programmes clés de lutte contre le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose.
La mission, axée sur quatre objectifs majeurs, la priorisation des financements, le renforcement institutionnel, l’évaluation des systèmes et la préparation à la clôture des subventions a relevé plusieurs constats opérationnels nécessitant des ajustements. Parmi les recommandations : la mise à jour rigoureuse de la comptabilité, l’utilisation du logiciel TomMarchés pour le suivi des dépenses, et l’élaboration d’un plan clair de renforcement des capacités avec des délais bien définis.
Dans son intervention, la Directrice pays de l’ONUSIDA, Dr Françoise Ndayishimiyé, a salué l’approche collaborative et la qualité du travail accompli, estimant que cette dynamique contribue à renforcer la chaîne de responsabilité et l’efficacité des interventions sanitaires au Tchad.
Fidèle à sa ligne de conduite, le ministre Abdelmadjid Abderahim a rappelé à tous les responsables de programmes l’impératif de respecter scrupuleusement le manuel des procédures et de suivre les recommandations formulées lors des différentes missions. Il s’est également félicité de la position relativement favorable du Tchad dans le contexte de la réduction budgétaire engagée par le Fonds mondial, signe d’une gestion jugée globalement satisfaisante.
Alors qu’il reste six mois au pays pour corriger les manquements identifiés, le ministre a exhorté les parties prenantes à une mobilisation sans faille pour garantir une utilisation optimale des ressources et consolider la crédibilité du Tchad auprès des partenaires techniques et financiers.
