Le ministère de la Santé publique et de la Prévention et la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture, des Mines et d’Artisanat (CCIAMA) consolident davantage leur partenariat en faveur d’un système de santé plus résilient et inclusif. Le 30 octobre 2025, une délégation du ministère, conduite par la directrice de la Santé de la Reproduction, Dr Khadija Amadaye Abgrene, a été reçue par le président de la CCIAMA, Ali Adji Mahama Seid.
Cette rencontre avait un double objectif : remercier la Chambre pour son accompagnement constant des initiatives du ministère dans le domaine de la santé, et échanger sur la préparation de l’atelier national de mobilisation des ressources domestiques destiné à soutenir l’achat des produits de santé de la reproduction.
Au cours des discussions, les deux parties ont souligné la nécessité de renforcer la synergie entre le secteur public et le secteur privé pour garantir un approvisionnement durable en produits de santé essentiels. Ces efforts visent à améliorer la prise en charge des mères, des enfants et des familles tchadiennes, en assurant la disponibilité continue des médicaments et matériels liés à la santé reproductive.
Le président de la CCIAMA, Ali Adji Mahama Seid, a salué l’initiative du ministère, soulignant que « la santé publique est une responsabilité collective ». Il a également réaffirmé la disponibilité de la Chambre à soutenir activement le ministère, tout en s’engageant à mobiliser les acteurs du secteur privé autour de cette cause nationale jugée prioritaire.
Pour sa part, Dr Khadija Amadaye Abgrene a rappelé que cette démarche s’inscrit dans la dynamique nationale visant à rendre la santé reproductive durable et accessible à tous, en s’appuyant sur la coopération avec les partenaires institutionnels et économiques du pays.
Cette rencontre, tenue avec l’appui de l’UNFPA, illustre la volonté commune du ministère de la Santé publique et de la Prévention et de la CCIAMA de travailler main dans la main pour renforcer la disponibilité des produits de santé et consolider les acquis en matière de santé reproductive. Elle marque une étape importante vers une mobilisation accrue des ressources internes et une plus grande implication du secteur privé dans le financement de la santé au Tchad.




