Caché au cœur de N’Djamena, le marché artisanal du Tchad abrite plus d’une centaine d’artisans qui façonnent des trésors culturels uniques. Pourtant, ce lieu demeure méconnu du grand public, poussant ses acteurs à lancer un appel aux autorités pour sa valorisation
Nous sommes au marché artisanal de N’Djamena, un lieu discret où s’exposent pourtant des trésors qui racontent l’âme du Tchad. Ici, plus d’une centaine d’artisans et commerçants donnent vie à des objets d’art qui reflètent les us et coutumes du pays, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Sculptures, tissages, bijoux, peintures et accessoires traditionnels sont façonnés avec une finesse et une délicatesse qui témoignent d’un savoir faire transmis de génération en génération.
Malgré cette richesse culturelle, le marché reste méconnu du grand public. Situé dans un endroit peu visible, il ne bénéficie pas d’une grande fréquentation. Les visiteurs se font rares et les clients viennent de manière irrégulière. Pour les artisans, cette situation constitue un véritable frein à leur activité.
Ces derniers espèrent que les autorités, en particulier le ministère du Tourisme, apporteront leur appui pour redynamiser ce marché. Ils lancent ainsi un appel pressant afin que ce site, reflet de l’identité tchadienne, soit davantage valorisé et intégré dans les circuits touristiques.
Car au delà de la vente, le marché artisanal représente une vitrine de la culture nationale et une source potentielle de revenus pour des centaines de familles. Aujourd’hui, il demeure un trésor caché, un lieu qui mérite d’être connu, reconnu et soutenu, afin que l’art et le talent de ses artisans brillent bien au-delà de ses murs discrets.
