La Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) a donné, ce matin, le coup d’envoi d’un atelier de formation consacré au traitement de l’information judiciaire, sous la présidence de sa cheffe, Halimé Assadya Ali. Organisée conjointement par l’École Nationale de Formation Judiciaire (ENFJ) et l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), l’initiative bénéficie de l’appui technique et financier de l’ENFJ.
Cette session de formation vise à doter les journalistes de compétences renforcées en matière de notions juridiques, de procédures judiciaires et d’éthique professionnelle dans la couverture des affaires judiciaires – un domaine sensible où la précision de l’information conditionne la confiance du public envers les institutions.
Dans son allocution, la Présidente de la HAMA a insisté sur la responsabilité des professionnels des médias dans la retransmission d’informations liées à la justice. « Les journalistes doivent rapporter les faits avec précision et rigueur, tout en respectant l’équilibre fragile entre la liberté d’expression et le droit à une justice équitable », a-t-elle déclaré.
Halimé Assadya Ali a salué la synergie entre l’UJT et l’ENFJ, estimant que ces initiatives contribuent à élever la qualité du paysage médiatique tchadien. Elle a réaffirmé la disponibilité de la HAMA à accompagner les acteurs de l’information dans la promotion d’un journalisme éthique et respectueux des principes judiciaires.
Durant l’atelier, les participants auront accès à des outils pratiques et théoriques destinés à améliorer leur compréhension des enjeux du reportage judiciaire et à renforcer la qualité de leur traitement médiatique. Une démarche qui s’inscrit dans la volonté de professionnaliser davantage la couverture de la justice au Tchad.




