Les épreuves du baccalauréat session 2025 ont démarré ce lundi 5 mai à N’Djaména par l’éducation physique. Une nouveauté dans le calendrier, bien accueillie par les enseignants, mais qui divise les candidats.
À 7 heures ce matin, les terrains du lycée Félix Éboué et du lycée technique commercial étaient déjà pleins à craquer. Des centaines de candidats, en tenue de sport, attendaient le coup d’envoi de l’épreuve d’éducation physique, la première au programme du bac cette année.
Une organisation inédite. Contrairement aux éditions précédentes, cette épreuve se tient avant les examens écrits. Une décision prise par l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS), avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale.
Sur le terrain, les enseignants saluent cette réorganisation. « C’est une excellente idée. Les élèves sont encore frais, motivés, et cela peut même leur permettre de mieux gérer le stress pour la suite », affirme M. Djimadoum, professeur d’éducation physique.
Les élèves, eux, ne sont pas tous du même avis. Nadine, en terminale D, confie : « On est déjà tendus avec le bac, et on commence par courir, sauter… c’est épuisant. » Rodrigue, son camarade de G2, est plus enthousiaste : « C’est bien de commencer par le sport, ça nous vide la tête. »
Au total, les candidats sont répartis sur 15 sites dans la capitale. Pendant cinq jours, ils seront évalués sur trois disciplines : la course de vitesse (80 mètres pour les garçons, 60 mètres pour les filles), le lancer du poids et le saut en longueur.
Présent sur plusieurs sites ce matin, le représentant du ministère de l’Éducation nationale s’est montré satisfait : « Tout se déroule comme prévu. Cette nouvelle approche vise à alléger la charge pendant les jours d’épreuves écrites. »
Cette première journée marque donc le début d’un marathon pour les futurs bacheliers. Si l’initiative séduit certains, elle reste encore à évaluer en termes d’impact. Une chose est sûre : l’édition 2025 du bac commence sous le signe du mouvement.
