Face à la recrudescence des catastrophes naturelles provoquées par le changement climatique, le Tchad renforce ses mécanismes de réponse. Le Plan de Contingence Inondation 2025 a été validé ce mardi 16 juillet lors d’un atelier technique tenu au Ministère des Affaires Étrangères, sous l’égide du Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Administration du Territoire, M. Maïnadjo Babbarou.
Organisé par la Direction Générale de la Protection Civile, en collaboration avec les partenaires humanitaires et de développement, cet atelier a permis de passer en revue les dispositions prévues pour faire face aux inondations qui menacent plusieurs localités du pays chaque année.
« Le Tchad est aujourd’hui parmi les pays les plus affectés par les effets du changement climatique. Les catastrophes deviennent plus fréquentes, plus complexes et moins prévisibles », a déclaré M. Babbarou dans son discours d’ouverture. Il a insisté sur l’urgence de mettre en place des outils de prévention et de réponse efficaces, à la hauteur des défis actuels.
Le Plan de Contingence 2025 s’inscrit dans cette logique : il repose sur une analyse rigoureuse des données météorologiques et hydrologiques, intègre les retours d’expérience des interventions précédentes, et s’adapte aux différents scénarios de crise. Pour le Dr François Batalingaya, représentant des partenaires techniques, cette validation est une étape déterminante. « Il ne s’agit pas seulement d’un document administratif, mais d’un outil stratégique pour sauver des vies, protéger les infrastructures et garantir une coordination efficace entre les acteurs », a-t-il souligné.
Ce plan, désormais techniquement validé, sera bientôt décliné en plans d’action régionaux afin d’optimiser la préparation locale, notamment dans les zones à haut risque comme N’Djamena, Mayo-Kebbi Est et Ouest, le Logone et les régions méridionales régulièrement touchées par les crues saisonnières.
Cette initiative marque un pas important vers une gouvernance proactive des risques naturels. Mais sa réussite dépendra de la mobilisation de ressources, de la formation des acteurs locaux et de la sensibilisation des communautés à adopter des comportements résilients face aux inondations.
Source : Service de communication du Ministère de l’Administration du Territoire.