Le vendredi 18 juillet 2025, le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, le Général de corps d’armée Ali Ahmat Aghabache, a effectué une visite surprise sur les sites d’enrôlement et d’enregistrement des véhicules à Sabangali et Paris-Congo, dans la ville de N’Djamena. Il était accompagné de l’Inspecteur général Ismail Mansour et de son conseiller à la coopération internationale, Oumar Adoudou Zaïd. Cette descente visait à constater de visu l’état d’avancement des opérations menées dans le cadre du Système national de la police de l’immigration et de la sécurité (SYNPIS).
Dès son arrivée au site de Sabangali, le ministre a procédé à une inspection minutieuse des lieux, échangeant sans détour avec les agents du SYNPIS ainsi qu’avec les citoyens présents. Il a salué l’engagement du personnel et l’affluence des usagers, tout en pointant certaines insuffisances. Selon lui, la structure d’accueil reste perfectible et doit être améliorée dans les plus brefs délais afin de garantir une meilleure efficacité dans le traitement des dossiers.
La tournée s’est poursuivie au centre d’enrôlement de Paris-Congo. Là encore, le ministre a observé avec attention le déroulement du processus. Il a relevé avec satisfaction le même engagement des équipes sur place, le même engouement des citoyens et a réitéré ses exigences : rigueur, transparence et célérité.
Dans une déclaration à l’issue de sa visite, le Général Ali Ahmat Aghabache a affirmé que l’enrôlement des données administratives est une nécessité, qu’il s’agit d’un outil crucial pour identifier les fraudeurs et lutter contre la circulation de faux documents, et que cette opération est obligatoire pour tous, sans distinction, car elle relève de la sécurité publique nationale.
Prenant en compte les doléances exprimées par plusieurs usagers, en particulier les petits propriétaires, le ministre a annoncé un délai supplémentaire de deux semaines, allant du 18 juillet au 2 août 2025, pour leur permettre de finaliser leur enrôlement. Il a toutefois précisé que cette prolongation ne concerne que les petits véhicules. Les gros porteurs restent soumis au calendrier initial.
Avant de quitter les lieux, le ministre a appelé à la responsabilité citoyenne. Il a exhorté chacun à se faire enregistrer dans les délais, rappelant qu’il en va de la sécurité de tous.
À travers cette visite de terrain, le ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration entend affirmer sa détermination à renforcer le contrôle administratif et sécuritaire des véhicules. SYNPIS poursuit ainsi sa marche vers un système plus fiable, où chaque véhicule est identifié, chaque document vérifié, et où l’État reprend la main sur un secteur resté trop longtemps en marge du cadre légal.