Le Tchad est sous le choc après la diffusion, depuis le 17 août 2025, d’images insoutenables montrant le massacre sauvage de deux enfants âgés de 3 à 5 ans dans le 7ᵉ arrondissement de N’Djamena. Dans un communiqué rendu public ce mardi 19 août, le Ministère de la Femme et de la Petite Enfance a exprimé son indignation et condamné avec la plus grande fermeté cet « acte inacceptable » qu’il qualifie de crime d’une « cruauté inouïe », rappelant les heures les plus sombres de l’inhumanité.
Le ministère, dirigé par Mme Kitoko Gata Ngoulou, a présenté ses condoléances aux familles des victimes et réaffirmé son soutien indéfectible en ces moments douloureux. « Aucune conviction religieuse ou idéologique ne saurait excuser une telle violence », a martelé l’institution, rappelant que les enfants, en tant qu’êtres vulnérables et sacrés, doivent être protégés par tous.
Le communiqué précise également que le dossier est suivi de près en collaboration avec le Ministère de la Justice et les forces de sécurité, sous l’autorité du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno. Le gouvernement exige que la lumière soit faite dans cette affaire, que les auteurs soient identifiés et traduits en justice, et qu’ils soient punis avec « toute la sévérité de la loi ».
Pour le ministère, ce drame est un signal alarmant qui souligne l’urgence de renforcer les dispositifs de sécurité et de consolider la vigilance collective afin de prévenir de telles atrocités à l’avenir. « La protection des enfants est une responsabilité commune », rappelle le texte.
En conclusion, l’institution appelle à l’unité nationale contre la barbarie et à un engagement collectif pour construire une société où chaque enfant peut grandir dans la paix et la dignité.
