Tchad : Le Ministère de la Femme condamne avec horreur le massacre atroce de deux enfants à N’Djamena

Le gouvernement tchadien, par la voix du Ministère de la Femme et de la Petite Enfance, a rompu le silence ce mardi pour exprimer son effroi et condamner avec la plus extrême fermeté le meurtre barbare de deux jeunes enfants, dont les images insoutenables ont circulé sur les réseaux sociaux depuis samedi 17 août.

Un crime qui « heurte la conscience humaine »

Selon le communiqué officiel émanant de la Direction de Cabinet du Ministère, les victimes sont deux enfants âgés de seulement 3 à 5 ans. Le drame se serait déroulé dans le 7ème Arrondissement de la capitale, N’Djamena. Les circonstances exactes du massacre n’ont pas été détaillées, mais le gouvernement qualifie l’acte de « crime d’une cruauté inouïe » qui « rappelle les pires heures de l’inhumanité ».

Après une « vérification approfondie des faits », le Ministère a tenu à réagir publiquement, visiblement marqué par la violence des images qui ont fuité en ligne. « Aucune conviction religieuse ou idéologique ne saurait excuser une telle violence à l’encontre de civils innocents », peut-on lire dans le texte, rejetant toute tentative de justification.

Condoléances et promesse de justice

En des termes empreints de solennité et de compassion, le Ministère présente ses « condoléances les plus sincères aux familles des victimes et à leurs proches », leur assurant de son « soutien indéfectible dans cette épreuve douloureuse ».

Au-delà des mots, l’exécutif promet une réponse judiciaire implacable. Le dossier est suivi « avec la plus haute attention » sous l’autorité directe du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, Président de la République. Le Ministère de la Femme agit en « étroite collaboration avec le Ministère de la Justice et les forces de sécurité ». L’objectif est clair : « que la vérité éclate sur ce crime abject, que les responsables soient identifiés, poursuivis et punis avec toute la sévérité de la loi ».

Un appel à la vigilance collective

Ce drame profondément choquant est présenté comme un signal d’alarme. Le communiqué souligne que « la protection des enfants, êtres vulnérables et sacrés, est une responsabilité collective ». Il appelle à « renforcer les dispositifs de sécurité et la vigilance commune pour prévenir de telles atrocités à l’avenir ».

Dans sa conclusion, le texte convoque l’identité nationale, affirmant que le « Tchad, terre de dignité et de résilience, ne saurait tolérer de tels actes ». Un appel est lancé à la population : « Ensemble, refusons la barbarie et œuvrons pour une société où chaque enfant peut grandir en paix. »

Les investigations se poursuivent pour élucider les circonstances exactes de ce crime qui a provoqué une onde de choc dans tout le pays.


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