En pleine grève du Syndicat national des médecins du Tchad (SYMET), le gouvernement a multiplié les consultations ce midi en réunissant les représentants du corps médical autour du ministre de la Santé publique et de la Prévention, Dr Abdelmadjid Abderahim. À ses côtés figuraient le ministre de la Fonction publique, le secrétaire d’État aux Finances, ainsi que le conseiller chargé de la Santé à la Primature et le président du Comité national de dialogue social, signe de l’importance accordée à cette crise.
Au cœur des discussions : les revendications récurrentes du SYMET, notamment l’adoption d’un statut particulier pour les médecins, le paiement des arriérés, ainsi que la question des primes et indemnités des praticiens intégrés et déployés dans les provinces. Autant de points qui alimentent depuis plusieurs jours la mobilisation de la centrale syndicale.
Selon le ministère de la Santé publique et de la Prévention, la délégation gouvernementale a assuré les médecins de la volonté des plus hautes autorités d’améliorer les conditions de vie des fonctionnaires, en particulier celles du personnel soignant. Des orientations précises ont été données pour accélérer le traitement des arriérés, primes et indemnités.
À l’issue de la rencontre, les deux parties ont convenu de maintenir un dialogue ouvert et continu dans l’espoir d’un “dénouement heureux”, laissant entrevoir une possible sortie de crise dans les prochains jours.
