Le Ministère de la Femme et de la Petite Enfance a dénoncé, dans un communiqué rendu public ce lundi, la recrudescence des violences meurtrières dirigées contre les femmes et les enfants depuis le 24 août. Des actes que l’institution qualifie de « crimes d’une barbarie insoutenable » et qui heurtent, selon ses termes, « la sacralité de la personne humaine consacrée par la Constitution ».
Mme Kitoko Gata Ngoulou, Ministre d’État, Ministre de la Femme et de la Petite Enfance, a exprimé la condamnation la plus ferme du gouvernement face à ces atrocités. Elle a assuré que les autorités, en coordination avec la Justice et les forces de sécurité, mettront tout en œuvre pour traquer les auteurs et complices. « Poursuivre sans relâche, juger sans délai et appliquer la loi avec la rigueur la plus stricte » : telles sont les mesures annoncées dans le communiqué.
La ministre a par ailleurs lancé un appel à la vigilance et à l’unité nationale, estimant que « se taire, c’est être complice ». Elle a invité chaque citoyen à coopérer activement pour protéger les mères, les sœurs et les enfants, qualifiant la lutte contre ces violences de « combat sans concession ».
Dans un message empreint de compassion, le ministère a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et honoré la mémoire des victimes. « La dignité des femmes et l’innocence des enfants resteront une ligne sacrée que nul ne franchira impunément », a conclu Mme Kitoko Gata Ngoulou.
