Tchad : Le cercle des jeunes patriotes pour l’avenir sensibilise sur le cancer du sein

L’association cercle des jeunes patriotes pour l’avenir a organisée ce 30 octobre dans ses locaux sis à sabangali dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djamena, une causerie débat à l’intention du public dans le cadre des activités d’octobre rose, un mois dédié à la lutte contre le cancer du sein.

Placée sous le thème : « agir ensemble pour lutter contre le cancer du sein », cette conférence débat a été l’occasion pour les panelistes de faire état des lieux sur ce problème de santé public qu’est le cancer du sein. Au Tchad, le cancer du sein est le deuxième cancer après celui de l’utérus.

Une situation due aux modes de vie précaires selon Dr Idriss Djounoum, médecin chercheur en cancérologie qui précise que sur dix (10) femmes diagnostiquée, Neuf (9) femmes sont potentiellement cancéreuses : « une alimentation riche en graisse, la prise abusive des contraceptives sans indication médicale, la consommation d’alcool, la non pratique d’activités physiques et les facteurs héréditaires sont entre autres les pratiques à risque auxquels sont exposés les femmes. »

Comment reconnaitre si on a le cancer ?

Dr Hassan Moussa Haggar, médecin généraliste précise qu’il y’a que la consultation médicale qui peut déterminer si la femme a le cancer du sein, nonobstant l’autopalpation qui est une pratique simple, consistant à palper les seins afin d’en identifier les anomalies et partant de là, se rendre dans une structure hospitalière pour les soins approprié.

L’échographie mamelle pour les femmes de moins de 40 ans selon des antécédents ainsi que l’échographie bilatérale pour les femmes plus âgées.

Est-il possible de guérir du cancer du sein ?

Oui, Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer du sein, renseigne Dr Solange Yanyabé de la ligue tchadienne de lutte contre le cancer, qui cite en autre, la chirurgie, la chimiothérapie et les thérapies ciblés. Cependant, elle précise que le meilleur soin, c’est la prévention.

Il faut se faire dépister chaque année car le traitement coûte énormément très cher dans notre pays compte tenu du manque de plateau technique pour les soins. Clôturant ladite conférence débat, la présidente du comité d’organisation, Seide isamel Tahir de l’association, a invité le public à être des ambassadeurs de cette noble lutte. Aucune femme ne doit se sentir seul face à ce fléau a-t-elle martelée.

Myansol Ngaro Prince
Myansol Ngaro Prince
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