L’Assemblée nationale a franchi une étape majeure dans le renforcement de la politique sociale du pays. Réunis ce mardi 30 décembre 2025 au Palais de la Démocratie, les députés ont adopté le projet de loi portant restructuration du Fonds national de solidarité et de soutien aux personnes vulnérables (FNSS), un instrument clé de l’action sociale de l’État.
Examiné en séance plénière, le texte vise à consolider le dispositif national d’assistance sociale en faveur des couches les plus fragiles de la population. À travers cette réforme, les autorités entendent doter l’État d’un mécanisme plus solide, pérenne et efficace, capable de prévenir les calamités nationales et d’y apporter des réponses rapides et coordonnées.
Au-delà de la gestion des situations d’urgence, la restructuration du FNSS ambitionne également de renforcer la résilience des populations vulnérables. Le projet met l’accent sur leur autonomisation socio-économique, afin de leur permettre de mieux faire face aux chocs sociaux, économiques ou environnementaux, quelles que soient les circonstances.
Les débats, présidés par le président de l’Assemblée nationale, Ali Kolotou Tchaïmi, ont permis aux députés de passer en revue les enjeux et les mécanismes proposés par la réforme. Le texte, présenté par la Commission des conditions de la femme, des droits de l’enfant et de la solidarité nationale, a finalement recueilli une large adhésion.
Au terme du vote, le projet de loi a été adopté par 147 voix pour, contre une seule voix et trois abstentions. Une majorité confortable qui traduit, selon plusieurs observateurs, un consensus politique autour de la nécessité de moderniser et de renforcer les outils de solidarité nationale.
Avec cette adoption, le FNSS devrait entrer dans une nouvelle phase de son fonctionnement, marquée par une meilleure organisation, une capacité d’intervention accrue et une orientation plus stratégique en faveur des personnes vulnérables, au cœur des priorités sociales de l’État.




