Une mission d’évaluation du projet de réhabilitation des polders de Mamdi et Berim, ainsi que des pistes rurales dans la province du Lac, s’est tenue du 16 au 18 mai 2025 à Bol, sous la conduite d’une délégation de la Banque mondiale. Objectif : faire le point sur l’état d’avancement des travaux sur les axes Matafo–Méléa–Nguéléa et Moune–Douboulbouk–Ngarangou.
Partenaire stratégique de terrain, l’Agence Technique pour l’Action Humanitaire et Sociale (ATAHS) a pris une part active à cette mission. Elle était représentée par son Directeur National, M. Choua Adeï Khalil, accompagné du Coordonnateur Programme M. Mahamat Alnazir Idriss, du Coordonnateur Zone Ouest M. Freddy Lotikô Lee, ainsi que de l’équipe locale en charge du suivi opérationnel.
Des délais fermes, des attentes claires
Au cours de cette visite technique, il a été fermement rappelé aux entreprises exécutantes l’exigence de respecter les délais contractuels : trois mois pour les travaux routiers, et 45 jours pour les autres ouvrages. Ces exigences s’inscrivent dans la perspective de clôturer l’ensemble du projet au 31 décembre 2025, sans possibilité de prolongation. Les ONG partenaires, elles, ne sont pas concernées par cette exigence de livraison rapide.
Un engagement réaffirmé pour la résilience locale
Face aux enjeux de connectivité, de relance agricole et de désenclavement rural, l’ATAHS a réitéré son engagement à travailler main dans la main avec les partenaires techniques et financiers. « Nous restons mobilisés pour garantir le succès de ce projet structurant, qui impactera directement les conditions de vie des communautés locales », a déclaré un responsable de l’agence.
À travers ce projet, le Tchad et ses partenaires visent à renforcer la résilience des zones vulnérables du Lac, en combinant infrastructures, agriculture et développement local.
