Du 13 au 15 novembre 2025, le Centre de santé de la Police nationale, en partenariat avec la Direction générale de la Police nationale, a organisé une vaste campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit du diabète et de l’hypertension artérielle. Une initiative saluée par l’ensemble du corps policier, soucieux de préserver la santé de ses membres face à des conditions de travail souvent éprouvantes.
Dès les premières heures de la matinée, la salle de réunion de la Direction générale de la Police nationale s’est transformée en véritable centre de santé mobile. Des équipes médicales venues du ministère de la Santé publique ont installé leurs dispositifs : tensiomètres, kits de prélèvements et matériels de diagnostic rapide. Tour à tour, policiers et personnels administratifs se sont prêtés aux examens médicaux. En une seule journée, plus de mille agents ont été dépistés, un chiffre qui témoigne de l’intérêt croissant pour la prévention sanitaire au sein des forces de sécurité intérieure.

Les médecins en charge de la campagne ont insisté sur la nécessité de ce type d’initiatives, rappelant que « l’hypertension artérielle et le diabète constituent aujourd’hui deux fléaux silencieux qui affectent toutes les couches sociales ». Selon eux, les agents de sécurité, souvent confrontés à un stress constant et à des rythmes de travail intenses, figurent parmi les plus exposés à ces maladies chroniques.
Le Contrôleur Timan Hamid, Directeur général du Centre de santé de la Police nationale, s’est félicité du bon déroulement de l’opération. Pour lui, cette action traduit « une démarche citoyenne et responsable » illustrant la collaboration exemplaire entre les institutions de l’État pour le bien-être du personnel en uniforme. Il a souligné que la santé des agents conditionne directement leur efficacité sur le terrain : « La sécurité d’une nation passe aussi par la bonne santé de ceux qui la protègent », a-t-il affirmé.
Au-delà du dépistage, cette campagne vise à instaurer une véritable culture de la prévention au sein des corps habillés. Elle a permis de sensibiliser les participants sur l’importance d’une alimentation équilibrée, de la pratique régulière d’activités physiques et du suivi médical périodique. Plusieurs agents dépistés ont également reçu des conseils personnalisés pour améliorer leur hygiène de vie et prévenir les complications liées à ces pathologies.
Cette initiative, première du genre à une telle échelle au sein de la Police nationale, ouvre la voie à d’autres programmes similaires dans les institutions de sécurité et de défense. En plaçant la santé au cœur de ses priorités, la Police nationale tchadienne démontre qu’assurer la protection des citoyens passe aussi par la préservation de la santé de ceux qui sont en première ligne.




