La formation destinée aux journalistes, communicateurs et influenceurs sur la gestion des crises sanitaires a pris fin ce vendredi 1er novembre 2025. Pendant plusieurs jours, ces acteurs clés de l’information ont été outillés afin de mieux contribuer à la prévention et à la réponse face aux urgences sanitaires.
Organisé par la Direction de la Communication, de la Traduction et de la Promotion de la Santé du ministère de la Santé publique et de la Prévention, avec l’appui du Fonds pour les pandémies et de l’Unicef, cet atelier s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités nationales en matière de communication des risques et d’engagement communautaire (CREC).

L’objectif principal était de doter les participants de notions et concepts clés pour une communication efficace en période de crise. Les formateurs ont insisté sur l’importance de diffuser, en cas d’urgence sanitaire, des messages clairs, précis et rassurants, afin d’éviter la propagation de fausses informations et de renforcer la confiance du public envers les autorités sanitaires.
Les différents modules ont porté sur la Communication des risques et l’engagement communautaire, la communication en situation d’urgence, ainsi que sur les mesures de prévention. Les participants ont également échangé sur les symptômes des maladies contagieuses, leurs modes de transmission, et surtout sur le rôle crucial des médias dans la gestion des épidémies.

Les communications ont été assurées par Mahamat All-Amin Tadjadine, directeur de la Communication, Djadda Ali Nanaye, directeur de la Traduction, et Mahamat Abakar, du service communication du Centre des opérations d’urgences en santé publique. Ces derniers ont insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les professionnels de la santé et ceux des médias, pour une meilleure protection des populations.
En clôturant les travaux, les responsables du ministère ont salué la participation active des journalistes, communicateurs et influenceurs, tout en les exhortant à mettre en pratique les connaissances acquises. Cette initiative, ont-ils rappelé, vise à renforcer la résilience du système national de santé face aux crises, en s’appuyant sur une communication responsable, inclusive et fondée sur des données fiables.




