Au Tchad, les églises protestantes ont instauré des séances de prière dites de « délivrance », destinées à venir en aide aux fidèles se disant possédés par des esprits maléfiques. Saluée par une large frange de la population chrétienne, cette initiative vise à libérer spirituellement ceux qui en ressentent le besoin.
Cependant, à N’Djamena, des témoignages de plus en plus nombreux dénoncent des dérives préoccupantes. Selon plusieurs fidèles, certains responsables religieux abusent de leur autorité et s’éloignent gravement de leur mission spirituelle. Ils sont notamment accusés d’inconduite, à travers des rapports sexuels ou des attouchements inappropriés sur certaines fidèles, sous prétexte de délivrance. Ces comportements ternissent gravement l’image de l’Église.
Cette situation, qui prend de l’ampleur, suscite une vive inquiétude au sein de la communauté chrétienne. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une réaction rapide et ferme de la part des responsables ecclésiastiques de ces différentes églises. L’objectif : préserver l’intégrité de la foi et protéger les fidèles contre tout abus.
Il devient urgent que les dirigeants des églises protestantes prennent leurs responsabilités afin d’éviter que ces dérives ne portent atteinte à l’image du christianisme et à celle de Jésus-Christ, que ces institutions sont censées représenter.
Tchad : dérives dans les églises protestantes autour des prières de délivrance
