Par décret présidentiel N°2300/PR/PM/MATD/2025, l’État tchadien a prononcé la déchéance de nationalité de deux ressortissants vivant en France, Messieurs Charfadine Galmaye Saleh et N’Guebla Makaïla.
Le décret, signé ce mercredi, invoque pour motifs des « intelligences avec les puissances étrangères » et des « activités incompatibles avec la qualité de citoyen tchadien ». Les deux personnes concernées sont connues comme activistes et défenseurs des droits humains, engagés dans des actions en faveur de la société civile depuis l’étranger.
Cette décision suscite déjà des réactions parmi les observateurs locaux et internationaux, qui rappellent l’importance du respect des droits civiques et de la liberté d’expression, notamment pour les citoyens vivant à l’étranger. Les implications juridiques et diplomatiques de cette mesure pourraient alimenter un débat national sur la défense des intérêts de l’État versus les droits fondamentaux des citoyens.
Le gouvernement tchadien n’a pas encore précisé les modalités pratiques de cette déchéance ni les recours possibles pour les personnes concernées.