L’Action pour la Paix et les Droits Humains au Tchad (APDHT) a exprimé, dans un communiqué publié ce 5 novembre 2025, sa « profonde préoccupation » face au conflit intercommunautaire en cours dans le département de Ngoura, dans la province du Hadjer Lamis. L’organisation déplore un lourd bilan humain et dénonce la fragilité persistante de la cohésion sociale au Tchad. Elle condamne fermement les discours et comportements incitant à la haine et à la violence, rappelant que ces actes constituent une grave violation des droits humains.
L’APDHT fustige par ailleurs « l’inefficacité des autorités locales et nationales » à prévenir ces affrontements pourtant prévisibles et rappelle que la première responsabilité de l’État est d’assurer la sécurité et la protection de tous les citoyens. L’organisation appelle le gouvernement à prendre sans délai des mesures concrètes pour rétablir la paix, sécuriser les populations et traduire les auteurs des violences en justice. Elle préconise l’ouverture d’un processus de médiation inclusif impliquant leaders communautaires, institutions traditionnelles et société civile. Enfin, l’APDHT exhorte les jeunes à rejeter toute manipulation et à privilégier le dialogue et la coexistence pacifique, conditions essentielles d’une paix durable.
