L’Association des Femmes pour le Dynamisme Citoyen au Tchad (ASFEDYC) monte au créneau contre la répression croissante des journalistes dans le pays. Dans un communiqué signé par sa coordinatrice Madjilem Alphonsine ce 18 mars 2025, l’organisation s’inquiète des violations des droits fondamentaux, notamment les violences faites aux femmes, l’insécurité grandissante, et l’intimidation des professionnels des médias.
ASFEDYC condamne particulièrement l’arrestation du journaliste Monodji Mbaidinguim Olivier, directeur de publication, interpellé le 5 mars 2025 et incarcéré à la maison d’arrêt de Klessoum depuis le 10 mars. Selon l’association, ces actes traduisent une volonté des autorités de museler la presse plutôt que de s’attaquer aux véritables préoccupations des citoyens : sécurité, justice et flambée des prix.
Dans ce contexte, ASFEDYC plaide pour la libération immédiate du journaliste et de ses codétenus et exprime sa solidarité envers les organisations de défense de la presse, dont l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT). L’association rappelle enfin le rôle crucial des médias dans la promotion des droits des femmes et des libertés fondamentales au Tchad.