À N’Djamena, dans le 9ᵉ arrondissement, les habitants du quartier Walia vivent un rare moment de répit. Contrairement aux années précédentes, le niveau d’eau dans la digue reste stable et ne présente aucun signe de débordement, une situation qui tranche avec les crues dévastatrices ayant marqué les saisons pluvieuses passées. L’inondation de 2022, notamment, reste un traumatisme collectif, avec des quartiers entiers submergés, des habitations détruites et des familles déplacées. Cette année, la vigilance demeure, mais l’accalmie observée apporte une lueur d’espoir à des riverains longtemps habitués à la peur des pluies. Pour beaucoup, ce répit est aussi perçu comme le fruit des efforts d’aménagement et de sensibilisation entrepris par les autorités locales et les partenaires humanitaires. À Walia, on respire à nouveau prudemment, mais avec soulagement.




