En vue d’une meilleure coordination de l’action publique à l’échelle locale, le président du Conseil provincial de la Tandjilé, Yaoguet Mallet, a initié ce jeudi une rencontre de prise de contact avec les délégués provinciaux et les chefs de services déconcentrés de l’État. La réunion, tenue dans la ville de Laï, marque le début d’une nouvelle ère de collaboration entre le pouvoir législatif local et les structures administratives étatiques.
Dans son allocution, Yaoguet Mallet a insisté sur la nécessité d’une solidarité administrative forte, condition essentielle selon lui à l’efficacité des actions menées sur le terrain. Il a exhorté les participants à faire preuve d’engagement, de synergie et d’un véritable amour du travail pour relever ensemble les défis auxquels la province est confrontée.
« Nous devons rompre avec les cloisonnements et les démarches isolées. Il est temps de travailler main dans la main, dans un esprit de complémentarité et de responsabilité partagée », a déclaré le président du Conseil provincial.
Il a par ailleurs rappelé la vocation première de l’organe qu’il dirige : le conseil provincial, en tant qu’institution législative locale, est chargé de définir les grandes orientations politiques du territoire, en phase avec les besoins et aspirations des populations. Composé de membres élus, ce conseil joue un rôle stratégique dans l’élaboration des politiques publiques provinciales.
Cette rencontre s’inscrit dans une volonté de rapprochement entre élus locaux et administration déconcentrée, pour assurer une mise en œuvre harmonieuse des politiques et projets de développement. Elle laisse entrevoir une dynamique de gouvernance locale plus inclusive et plus réactive.
Dans un contexte national de décentralisation progressive, l’initiative de Yaoguet Mallet pourrait servir de modèle à d’autres provinces souhaitant renforcer l’efficacité de l’action publique à travers une meilleure coordination interinstitutionnelle.