L’Union africaine (UA) a vivement condamné l’attaque menée par les Forces de soutien rapide (FSR) contre des Casques bleus des Nations unies au Soudan, qualifiant cet acte d’inacceptable et de grave atteinte au droit international humanitaire. Dans un communiqué officiel, le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a dénoncé une agression qui « constitue une attaque contre la paix au Soudan ».
Les faits se sont produits le 14 décembre, lorsqu’une attaque de drone a visé la base logistique de la Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abiyé, située à Kadugli. Le bilan est lourd : six Casques bleus bangladais ont perdu la vie et sept autres ont été blessés dans cette opération meurtrière qui cible directement le personnel chargé du maintien de la paix.
Réagissant à ce drame, le président de la Commission de l’UA a rappelé que « les attaques contre les Casques bleus sont inacceptables », soulignant que ces personnels opèrent dans des contextes difficiles afin de protéger les civils et de contribuer à la stabilité régionale. Pour l’organisation continentale, cette attaque représente une « violation grave du droit international humanitaire » et remet en cause les efforts de paix dans un pays déjà plongé dans un conflit dévastateur.
Au nom de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf a présenté ses sincères condoléances aux familles des victimes et à la nation bangladaise, tout en exprimant ses vœux de prompt rétablissement aux Casques bleus blessés. Il a également lancé un appel pressant « à l’identification rapide des auteurs de cette attaque et à leur traduction en justice », insistant sur la nécessité de mettre fin à l’impunité pour les crimes visant les forces internationales de maintien de la paix.
Cette condamnation intervient alors que la situation sécuritaire au Soudan demeure extrêmement volatile, avec des affrontements récurrents entre belligérants et des conséquences humanitaires dramatiques. Pour l’UA, la protection du personnel onusien est un impératif absolu afin de préserver toute perspective de paix durable dans le pays.




