À l’occasion du 17e sommet des BRICS, le Premier ministre chinois Li Qiang a lancé un vibrant appel en faveur d’une économie mondiale plus ouverte, inclusive et solidaire. Devant ses homologues réunis à Ekaterinbourg, en Russie, le chef du gouvernement chinois a dénoncé les pratiques unilatérales et protectionnistes qu’il estime contraires aux intérêts du développement global.
Li Qiang a particulièrement mis l’accent sur le rôle des pays du Sud dans la redéfinition des équilibres économiques mondiaux. Il a invité les États qualifiés de cette zone à saisir les opportunités offertes par l’ouverture du marché financier chinois, présenté comme l’un des plus dynamiques et résilients de la planète.
« Nous devons bâtir un système économique international plus équitable et plus inclusif. Il est temps de renforcer les liens Sud-Sud et de repousser ensemble les tentations de repli et d’hégémonie », a déclaré Li Qiang, en allusion aux tensions commerciales croissantes entre les puissances traditionnelles et les émergents.
Ce sommet, placé sous le signe du renforcement de la coopération stratégique entre les membres des BRICS et leurs partenaires élargis, intervient dans un contexte mondial tendu, marqué par la fragmentation des chaînes d’approvisionnement, la montée des nationalismes économiques et les incertitudes géopolitiques.
L’appel de la Chine à une plus grande ouverture résonne comme une tentative de repositionnement stratégique, visant à faire des BRICS une véritable alternative aux institutions dominées par l’Occident, tout en consolidant l’influence chinoise dans le monde en développement.