L’Assemblée nationale sénégalaise a franchi un nouveau cap dans la lutte contre la corruption. À l’issue d’une séance plénière tendue, les députés ont donné leur feu vert à l’engagement de poursuites judiciaires contre cinq anciens ministres, accusés de détournement de deniers publics, de décaissements irréguliers et de corruption à grande échelle.
Cette décision marque une étape importante dans la volonté affichée des autorités sénégalaises de renforcer la transparence et de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques. Les noms des ministres mis en cause n’ont pas encore été rendus publics, mais l’affaire suscite déjà une vive attention dans l’opinion.
Les députés ont voté à la majorité pour autoriser la justice à ouvrir des enquêtes formelles, après l’examen des éléments présentés par les commissions compétentes. Ce vote s’inscrit dans le cadre d’une campagne plus large de lutte contre l’impunité, que le gouvernement actuel place au cœur de son agenda.
Selon RT en français, les accusations portent sur des montants considérables, détournés lors de la gestion de divers projets publics. L’Assemblée espère que cette procédure judiciaire exemplaire enverra un message fort à tous les gestionnaires de fonds publics.
La suite dépend désormais de la justice sénégalaise, qui devra déterminer le degré d’implication des anciens ministres et engager, le cas échéant, des procès qui pourraient faire date dans l’histoire politique du pays.