À Sarh, le retour de l’arachide fraîche sur les étals des marchés annonce l’ouverture d’une nouvelle saison agricole, porteuse d’espoir pour les producteurs. Très attendue, cette denrée prisée s’écoule déjà à des prix oscillant entre 150 et 1000 francs CFA, selon la quantité et la qualité proposées.
Pour les agriculteurs, ce début de commercialisation est synonyme de soulagement après des mois de labeur dans les champs. Mais pour les ménages, la réalité est plus contrastée : la flambée du prix, atteignant parfois 1 000 francs CFA, pose la question de l’accessibilité à ce produit de consommation courante.
Dans les allées du marché central, vendeuses et acheteurs négocient âprement. « Le prix dépend du calibre, de la fraîcheur et surtout de la quantité achetée », explique une commerçante, tout en remplissant un sachet de poignées d’arachides encore humides.
Symbole d’une économie locale vivante, l’arachide fraîche est bien plus qu’un simple produit agricole. Elle est l’illustration du lien profond entre terre et subsistance, entre climat et panier de la ménagère. Reste à espérer que l’équilibre entre producteurs et consommateurs se stabilise au fil des semaines pour que chacun puisse tirer profit de cette saison.
Avec La Voix du Grand Moyen-Chari
