Dans le cadre majestueux du Palais des Arts et de la Culture Ngarta Tombalbaye, un vent d’engagement citoyen a soufflé ce jeudi. La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) y a lancé un atelier de renforcement des capacités dédié au monitoring et au rapport des violations des droits humains. Une initiative cruciale à l’heure où les enjeux de dignité humaine et de justice deviennent de plus en plus pressants dans les territoires.
Officiellement ouvert par le Préfet du Département de Barh Kôh, M. Oumar Ali Nanina, cet atelier de deux jours réunit des représentants des autorités administratives, des forces de l’ordre, des organisations de la société civile et des journalistes. L’objectif : doter ces acteurs des outils et techniques nécessaires pour mieux identifier, documenter et signaler les atteintes aux droits fondamentaux des citoyens.
« Cet atelier vise à renforcer les capacités techniques et opérationnelles de la CNDH et des autorités pour accroître la protection et la promotion des droits humains », a déclaré M. Banadji Boguel, Commissaire à la CNDH. Un propos qui résonne comme un appel à la responsabilité collective face aux défis persistants : violences basées sur le genre, abus d’autorité, détentions arbitraires, discrimination, entre autres.
Pour le Préfet Oumar Ali Nanina, cette initiative mérite d’être saluée : « J’encourage vivement la CNDH pour cet engagement en faveur de la population, dans la promotion des droits humains. » Un soutien institutionnel qui donne le ton d’une collaboration souhaitée plus étroite entre les services de l’État et les mécanismes de veille citoyenne.
Au-delà des exposés techniques et des échanges d’expériences, l’atelier se veut un espace de réflexion et d’action. Il rappelle à chacun que les droits humains ne sont pas de simples mots gravés dans les chartes, mais des réalités à défendre au quotidien. Le suivi rigoureux des violations, leur documentation précise, et leur signalement effectif constituent aujourd’hui des piliers incontournables pour bâtir une société plus juste et inclusive.
Dans une région marquée par de multiples vulnérabilités, cette initiative de la CNDH apparaît comme une lueur d’espoir et un appel à la vigilance partagée. Les regards sont désormais tournés vers les acteurs formés, porteurs d’une responsabilité nouvelle : celle d’être les sentinelles de la dignité humaine.
