SARH : Coup d’envoi solennel des épreuves du Baccalauréat session de Juin 2025

C’est dans une atmosphère solennelle et empreinte d’espoir que le top départ des épreuves écrites du baccalauréat, session de juin 2025, a été officiellement donné ce lundi matin à Sarh, chef-lieu de la province du Moyen-Chari. La cérémonie de lancement s’est tenue au lycée Ahmed Mangué, en présence du délégué général du gouvernement auprès de la province du Moyen-Chari, Monsieur Abderrahmane Ahmat Bargou, qui a présidé cet événement symbolique pour des milliers de jeunes en quête d’avenir.

Ils sont exactement 4 922 candidats, toutes séries confondues, à affronter cette étape cruciale du cursus secondaire dans les différents centres de composition disséminés à travers la province. Parmi eux, 1 180 élèves inscrits en séries scientifiques dans le département du Barh-Koh ont entamé les premières épreuves ce matin, dans un climat de concentration mêlé à une certaine appréhension légitime.

Dans son intervention, M. Abderrahmane Ahmat Bargou a tenu à adresser un message fort aux candidats, les invitant à faire preuve de rigueur, d’honnêteté et de persévérance : « C’est dans le travail et la constance que naissent les vraies réussites. Rejetez toute tentation de fraude et ayez confiance en vos capacités. »

De son côté, Madame Line Neloumta Livorice, secrétaire générale de l’Académie du Sud-Est, s’est félicitée du bon déroulement de l’année scolaire, malgré les défis. Elle a salué l’engagement des enseignants, des équipes pédagogiques et des élèves, qui ont permis de conduire l’année académique à terme dans de bonnes conditions. « Le programme a été bien exécuté dans l’ensemble. J’invite nos candidats à aborder ces épreuves avec discipline, sérénité et confiance en eux-mêmes. »

Fait notable et hautement symbolique : 21 détenus de la maison d’arrêt de Sarh prennent part à cette session du baccalauréat. Inscrits au titre du département du Barh-Koh, ces candidats incarnent l’engagement des autorités à garantir un accès équitable à l’éducation, même en milieu carcéral. Une démarche saluée par les acteurs du secteur comme un acte fort en faveur de la réinsertion sociale par le savoir.

Au-delà des chiffres et des discours officiels, cette session 2025 se présente comme une étape décisive pour toute une génération de jeunes Tchadiens. Dans les salles, les regards sont tendus mais résolus, les stylos tremblants mais confiants. Car pour ces milliers de candidats, le baccalauréat n’est pas qu’un simple diplôme : il est un tremplin vers la citoyenneté, la responsabilité et l’émancipation.

Rimtemadji Ogody Herman
Rimtemadji Ogody Herman
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