En prélude à la Journée africaine de la médecine traditionnelle, le ministère de la Santé publique et de la Prévention, à travers la direction de la pharmacopée et de la médecine traditionnelle, a lancé une formation destinée aux tradipraticiens venus de différentes provinces du pays ainsi que de N’Djamena.
Cette initiative vise à renforcer les capacités des acteurs de santé de proximité sur plusieurs thématiques essentielles. Le directeur général de la pharmacie, des laboratoires et des médicaments, Dr Ayoub Moussa Abderamane, a précisé que la formation porte notamment sur les bonnes procédures de traitement des fractures non ouvertes et des traumatismes articulaires, le rôle des tradipraticiens dans la lutte contre la malnutrition aiguë chez les enfants ainsi que leur contribution à la réduction de la mortalité maternelle. Il a salué l’engagement des tradipraticiens qu’il a qualifiés de véritables relais de proximité dans l’amélioration de la santé communautaire.

De son côté, le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé publique et de la Prévention, Dr Mahamat Hamit Ahmat, a souligné que la vision du département est de « renforcer et motiver les tradipraticiens afin qu’ils puissent prendre en charge les enfants, y compris les adolescentes, les femmes enceintes et allaitantes, à proximité de leur domicile ». Il a également insisté sur l’importance de leur rôle dans l’accès aux services contribuant à réduire la transmission du VIH/sida, à prévenir les grossesses précoces, les grossesses non désirées et les avortements clandestins.
Selon lui, cette formation vise à offrir aux tradipraticiens des connaissances complémentaires leur permettant de contribuer efficacement à la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Il a invité les participants à profiter pleinement de cette opportunité, à poser toutes leurs questions, à partager leurs expériences et à participer activement aux échanges.