Le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé publique et de la Prévention, Dr Mahamat Hamit Ahmat, a présidé ce matin la quatrième réunion du Comité paritaire de suivi des activités de la santé pénitentiaire (COPSAP). Cette rencontre a réuni les acteurs concernés afin d’évaluer l’état d’avancement des réformes et de renforcer la coordination des interventions dans le domaine de la santé en milieu carcéral.
Le directeur des organisations de service de santé et du mécanisme de financement au ministère de la Santé publique et de la Prévention, Dr Garba Salomon, a rappelé que le Tchad a engagé une réforme de l’approche sanitaire en milieu carcéral. Selon lui, cette initiative vise à « garantir l’équité, la dignité et la continuité des soins » au profit des personnes privées de liberté.
De son côté, le secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits humains, Mahamat Saleh Ben Biang, par ailleurs coordonnateur national du COPSAP, a souligné que cette rencontre constitue un moment crucial pour évaluer les progrès, suivre les recommandations issues des précédentes sessions et réorganiser l’équipe technique du comité. Il a réaffirmé l’engagement de son ministère à accompagner toutes les activités entreprises.
Dans son allocution, le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé publique et de la Prévention, Dr Mahamat Hamit Ahmat, a mis en avant la nouvelle politique de santé en milieu carcéral. Celle-ci s’inscrit, a-t-il indiqué, « dans la dynamique engagée par le Gouvernement de la République du Tchad, qui vise non seulement à corriger les dysfonctionnements structurels et organisationnels constatés, mais aussi à garantir l’accès effectif à des soins de santé de qualité pour toutes les personnes privées de liberté, conformément aux engagements nationaux et internationaux en matière de droits humains ».
Il a ajouté que le dispositif mis en place conjointement par les ministères de la Justice et de la Santé publique « ne pourra porter des fruits que si les engagements sont traduits en actions concrètes, à travers une coordination régulière, un suivi rigoureux et une mobilisation effective de tous les acteurs concernés ».
Les travaux se sont poursuivis par des échanges entre les participants, portant notamment sur le renforcement des services de santé en milieu carcéral, la disponibilité des médicaments, la vulgarisation des textes, la tenue régulière des réunions du comité et le suivi de la mise en œuvre des recommandations.