Le président des États-Unis, Donald Trump, a frappé un grand coup diplomatique ce 14 juillet en durcissant le ton face à la guerre en Ukraine. Depuis la Maison Blanche, il a menacé d’instaurer des « droits de douane très sévères » à l’encontre des pays qu’il juge « complices » du soutien à la Russie, si aucun accord de paix n’est trouvé « d’ici 50 jours ».
« Si nous ne voyons aucun progrès réel vers la paix, nous appliquerons des droits de douane secondaires qui seront très douloureux pour tous les partenaires de Moscou », a prévenu Trump, sans préciser quels pays pourraient être visés. Une stratégie de pression économique qui rappelle les sanctions extraterritoriales déjà utilisées par Washington par le passé, notamment contre l’Iran.
Parallèlement à cette menace, le président américain a annoncé une nouvelle salve d’aide militaire massive à l’Ukraine. Mais cette fois, ce sont les alliés européens qui seront directement mis à contribution. « Nous allons envoyer des milliards de dollars d’armes, de munitions et d’équipements américains pour aider les Ukrainiens, mais nos partenaires européens vont les payer », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’un « partage équitable du fardeau ».
Cette double annonce s’inscrit dans la volonté affichée de l’administration Trump de réaffirmer le leadership américain, tout en poussant les Européens à assumer une part plus importante du soutien financier et militaire à Kiev. À quelques mois de l’élection présidentielle, le président républicain joue ainsi la carte d’une fermeté calculée, misant sur un discours qui mêle défense des intérêts américains et pression maximale sur les alliés comme sur les adversaires.
Ces déclarations, relayées par RT en français, n’ont pas manqué de faire réagir sur la scène internationale, certains dirigeants européens appelant déjà à la prudence face à ce qui pourrait rallumer des tensions commerciales transatlantiques. Reste à savoir si cette posture de « deal maker » parviendra à débloquer la situation sur le terrain ukrainien, où le conflit s’enlise malgré les multiples initiatives diplomatiques.