Le Mali et la Russie ont franchi une nouvelle étape dans le renforcement de leur coopération bilatérale en officialisant un accord sur la reconnaissance mutuelle des diplômes, des formations, des qualifications professionnelles et des grades scientifiques. La signature est intervenue en marge de la deuxième Conférence ministérielle Russie–Afrique, récemment tenue.
Cet accord vise à faciliter la mobilité académique et professionnelle entre les deux pays, en levant l’un des principaux obstacles auxquels sont confrontés les étudiants, enseignants-chercheurs et professionnels formés à l’étranger : la non-reconnaissance des diplômes. Désormais, les titres universitaires et scientifiques délivrés par les établissements maliens et russes pourront être reconnus de part et d’autre, selon les cadres définis par le texte.
Un levier pour les échanges académiques
Pour Bamako, cet accord représente une opportunité majeure pour ses étudiants désireux de poursuivre des études supérieures en Russie ou d’y valoriser une formation déjà acquise. Il ouvre également la voie à un renforcement des partenariats entre universités, instituts de recherche et centres de formation des deux pays.
Du côté russe, le texte s’inscrit dans une stratégie plus large de coopération avec les pays africains, axée sur l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et le transfert de compétences. La reconnaissance des grades scientifiques devrait notamment favoriser les échanges de chercheurs et la mise en œuvre de projets scientifiques conjoints.
Une coopération éducative appelée à s’intensifier
Au-delà de la dimension académique, l’accord est perçu comme un instrument de consolidation des relations diplomatiques entre le Mali et la Russie. Il devrait contribuer à la formation de ressources humaines qualifiées, capables d’accompagner les priorités de développement du Mali dans des secteurs clés tels que les sciences, la technologie, la santé ou l’ingénierie.
Signé lors d’un cadre multilatéral majeur, cet engagement témoigne de la volonté commune des deux États de bâtir un partenariat durable, fondé sur le savoir, la formation et l’innovation, au service de leurs jeunesses et de leurs communautés scientifiques.




