Dans le cadre du renforcement de l’intégration sous-régionale, le Président de la République du Niger, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a reçu en audience, ce mardi 3 juin 2025, les ministres en charge de la Santé et de l’Hygiène Publique des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Il s’agit du Médecin-Colonel Assa Badiallo Touré, Ministre de la Santé et du Développement Social de la République du Mali, de M. Kargougou Robert Jean Claude Lucien, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique du Burkina Faso, ainsi que du Médecin-Colonel-Major Garba Hakimi, homologue nigérien.
Cette audience présidentielle, tenue au Palais de la Présidence de la République du Niger, intervient en marge de la première réunion des ministres de la Santé de la Confédération AES, organisée à Niamey. L’objectif est de poser les jalons d’une stratégie sanitaire concertée et de promouvoir des mécanismes de coopération dans la lutte contre les pandémies, l’amélioration des systèmes de santé publique et l’accès équitable aux soins essentiels.
Le Chef de l’État nigérien a salué l’initiative de cette rencontre, la qualifiant de « pas décisif vers une souveraineté sanitaire commune » dans un espace sahélien confronté à de multiples défis, dont l’insécurité, les crises humanitaires et les maladies infectieuses récurrentes.L’audience s’est tenue en présence de M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, du Dr Soumana Boubacar, Ministre-Directeur de Cabinet du Président de la République et Porte-parole du Gouvernement, ainsi que du Conseiller chargé des Questions Stratégiques et Diplomatiques auprès de la Présidence.
Au sortir de la rencontre, les ministres se sont dits « encouragés par l’engagement du Président de la République du Niger en faveur d’une intégration sanitaire active », soulignant l’importance de mutualiser les ressources et les expériences pour mieux faire face aux enjeux de santé publique dans l’espace AES.
Cette dynamique traduit la volonté politique des dirigeants sahéliens de faire de la santé un levier de développement et de résilience, au service des populations.
