La Présidence de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé la suspension immédiate de tout contrat ou démarche de lobbying passé avec des entités ou firmes américaines privées. Cette décision marque un tournant dans la politique diplomatique congolaise vis-à-vis des États-Unis, avec la volonté affichée de renforcer les relations bilatérales par des échanges directs avec l’administration américaine en place.
Dans un communiqué officiel émanant du Cabinet du Chef de l’État et signé par sa porte-parole, Tina Salama, le Président Félix-Antoine Tshisekedi s’est félicité de la solidité des liens de coopération et d’amitié entre Washington et Kinshasa. Il exprime par ailleurs la volonté partagée de relancer des partenariats stratégiques entre les deux pays.
La RDC entend désormais privilégier les relations diplomatiques formelles et officielles, écartant ainsi les intermédiaires non institutionnels. « Il s’agit de renforcer les échanges directs avec la nouvelle administration américaine, et cela, par des canaux officiels et autorisés », souligne le communiqué.
Parmi les mesures concrètes prises, la suspension sans délai du contrat liant la RDC à la firme de lobbying américaine Earhart Turner LLC a été annoncée. Ce geste fort s’inscrit dans une volonté de transparence et d’efficacité dans les relations internationales de la RDC, alors que le pays cherche à repositionner sa diplomatie dans un contexte géopolitique en mutation.
Cette réorientation stratégique pourrait avoir des implications majeures sur la manière dont la RDC interagit avec ses partenaires internationaux, en mettant l’accent sur une diplomatie d’État à État, au détriment de l’influence des cabinets privés souvent mandatés pour servir d’intermédiaires.
