RDC : Signature de l’Accord-cadre de Doha, un tournant majeur vers une paix durable dans l’Est

La République démocratique du Congo franchit une étape décisive dans sa quête de stabilité avec la signature, à Doha, d’un Accord-cadre pour la paix durable entre le Gouvernement et l’Alliance Fleuve Congo / Mouvement du 23 Mars (AFC/M23). Rendu public ce samedi par le ministère de la Communication et Médias, ce document marque une avancée majeure dans les efforts visant à ramener une paix juste, inclusive et durable dans l’Est du pays, région meurtrie par des décennies de violences armées.

La République démocratique du Congo franchit une étape décisive dans sa quête de stabilité avec la signature, à Doha, d’un Accord-cadre pour la paix durable entre le Gouvernement et l’Alliance Fleuve Congo / Mouvement du 23 Mars (AFC/M23). Rendu public ce samedi par le ministère de la Communication et Médias, ce document marque une avancée majeure dans les efforts visant à ramener une paix juste, inclusive et durable dans l’Est du pays, région meurtrie par des décennies de violences armées.

L’Accord-cadre de Doha établit les fondations d’un processus global destiné à mettre fin aux hostilités, rétablir l’autorité de l’État et stabiliser durablement les provinces de l’Est. Le Gouvernement y réaffirme sa volonté de placer la paix, la sécurité et la dignité des populations congolaises au cœur de son action, avec une attention particulière accordée aux femmes, aux enfants et aux personnes déplacées internes.

Huit protocoles structurent ce nouvel engagement. Ils couvrent notamment la libération des prisonniers, la surveillance et la vérification du cessez-le-feu, l’accès humanitaire, la restauration de l’autorité de l’État, les réformes nationales, les arrangements sécuritaires et le DDR, ainsi que la question essentielle du retour des réfugiés et déplacés. La relance économique, les services sociaux, et enfin la justice, la vérité et la réconciliation complètent ce dispositif présenté comme la réponse la plus globale aux causes profondes de la crise.

Le Gouvernement précise que six de ces protocoles en dehors des mécanismes déjà signés sur la libération des prisonniers et le cessez-le-feu feront l’objet de discussions approfondies dans les deux semaines suivant la signature, afin d’en définir les modalités techniques, les engagements des parties et les calendriers d’exécution.

Tout en soulignant qu’« aucun statu quo n’est compatible » avec l’objectif de paix durable, les autorités congolaises insistent sur la nécessité d’un changement réel et mesurable pour les communautés affectées. Le communiqué exprime également la gratitude de Kinshasa envers le Qatar, les États-Unis, l’Union africaine et le médiateur désigné, Faure Gnassingbé, pour leur rôle dans la facilitation du processus.

Le Gouvernement conclut en réaffirmant que la paix et la prospérité du peuple congolais demeurent une priorité absolue, tout en appelant la population à rester sereine, vigilante et mobilisée autour des efforts engagés sous la conduite du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Avec cet accord, les autorités congolaises espèrent ouvrir une nouvelle page pour l’Est du pays, longtemps pris au piège d’un conflit complexe et persistant. Reste désormais à transformer cet engagement politique en actions concrètes et visibles sur le terrain.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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