Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a exprimé sa profonde consternation à la suite de l’assassinat brutal du journaliste Wilondja Mazambi Fiston, membre de la Centrale de Monitoring des Médias de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), survenu à Bukavu, une ville située dans une zone du territoire national actuellement sous occupation.
Dans un communiqué officiel publié ce mardi 5 août 2025, le ministère de la Communication et Médias a condamné avec la plus grande fermeté cet acte criminel, survenu dans un contexte de grave détérioration de la situation sécuritaire dans les zones occupées. Le gouvernement souligne que ces régions sont marquées par la violation persistante des droits fondamentaux, notamment la liberté de la presse, compromise par des menaces, des enlèvements et des assassinats ciblant les professionnels des médias.
« Le Gouvernement condamne avec la plus grande fermeté cet acte criminel », peut-on lire dans le document, qui pointe également la responsabilité des forces d’occupation dans la multiplication des entraves à l’exercice libre du journalisme, notamment à travers la destruction des structures professionnelles.
Le gouvernement congolais adresse ses condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à toute la communauté journalistique du pays. Il rappelle également que tous les crimes perpétrés, y compris dans les zones sous occupation, font l’objet de documentation systématique. Les auteurs, co-auteurs et complices seront poursuivis en justice conformément à la loi.
Enfin, Kinshasa réaffirme sa détermination à restaurer pleinement l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national. Le gouvernement s’engage à garantir, partout, la sécurité des journalistes et le respect de la liberté de la presse, droit fondamental dans toute société démocratique.
